Ma contribution à votre bien-être en ce temps particulier... si vous le voulez bien.Je vous invite, en ce temps particulier, à vous poser, à vous déposer et à vous reposer. Je sais que ce n'est pas toujours facile. Aussi ai-je l'élan de vous proposer des ressources faciles, simples, qui prennent peu de temps... quelques secondes parfois même... pour vivre la détente... La vie connait le chemin... Il suffit de se détendre. Oui mais, comment ? ! SILENCE, PRÉSENCE DU COEUR, ACCUEIL DE TOUT CE QUI SE VIT EN SOI. Je vous propose cette première pratique. Celle de prêter attention sur les mouvements de votre RESPIRATION... Sans vouloir rien changer. Juste Être présent-e à ce qui se vit dans l'instant. Au delà de l'impact sur notre système nerveux, sur notre corps, ce simple moment de présence permet de faire cesser, ne serait-ce qu'un temps, ce bavardage dans notre mental. Cela vous parait trop simple pour être efficace ? Je vous invite à vivre l'expérience... sans rien chercher à obtenir et la reproduire autant de fois que vous le souhaitez dans la journée, dans l'heure, dans la minute. PRENEZ SOIN DE VOUS. Avec toute mon affection.
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: L'ÉLÉPHANT ENCHAINÉVoici un extrait du livre inspirant de Jorge Jorge Bucay - Laisse moi te raconter... les chemins de la vie. Demian est un jeune garçon qui consulte son psy régulièrement et lui fait part de ses interrogations, de ses doutes, de ses peurs. En écho à chaque problème (préparer un examen, déclarer son amour, les relations aux autres, parents et amis...), "le gros", comme il nomme son psy (et de fait, Jorge Bucay n'est pas mince), lui raconte une histoire. "Laisse-moi te raconter..." Et, sans attendre mon assentiment, il se mit à raconter : " Quand j'étais petit, j'adorais le cirque, et ce que j'aimais par-dessus tout, au cirque, c'étaient les animaux. L'éléphant en particulier me fascinait ; comme je l'appris par la suite, c'était l'animal préféré de tous les enfants. Pendant son numéro, l'énorme bête exhibait un poids, une taille et une force extraordinaires... Mais tout de suite après et jusqu'à la représentation suivante, l'éléphant restait toujours attaché à un petit pieu fiché en terre, par une chaîne qui retenait une de ses pattes prisonnière. Mais ce pieu n'était qu'un minuscule morceau de bois à peine enfoncé de quelques centimètres dans le sol. Et bien que la chaîne fût épaisse et résistante, il me semblait évident qu'un animal capable de déraciner un arbre devrait facilement pouvoir se libérer et s'en aller. Le mystère reste entier à mes yeux. Alors, qu'est ce qui le retient ? Pourquoi ne s'échappe t-il pas ? A cinq ou 6 ans, j'avais encore une confiance absolue dans la science des adultes. J'interrogeai donc un maître, un père ou un oncle sur le mystère du pachyderme. L'un d'eux m'expliqua que l'éléphant ne s'échappait pas parce qu'il était dressé. Je posais alors la question qui tombe sous le sens : S'il est dressé, pourquoi l'enchaîne-t-on ? Je ne me rappelle pas qu'on m'ait fait une réponse cohérente. Le temps passant, j'oubliai le mystère de l'éléphant et de son pieu, ne m'en souvenant que lorsque je rencontrais d'autres personnes qui un jour, elles aussi, s'étaient posé la même question. Il y a quelques années, j'eus la chance de tomber sur quelqu'un d'assez savant pour connaître la réponse : L'éléphant du cirque ne se détache pas parce que, dès tout petit, il a été attaché à un pieu semblable. Je fermai les yeux et j'imaginai l'éléphant nouveau-né sans défense, attaché à ce piquet. Je suis sûr qu'à ce moment l'éléphanteau a poussé, tiré et transpiré pour essayer de se libérer, mais que, le piquet étant trop solide pour lui, il n'y est pas arrivé malgré tous ces efforts. Je l'imaginai qui s'endormait épuisé et, le lendemain, essayait à nouveau, et le surlendemain... et les jours suivants... Jusqu'à ce qu'un jour, un jour terrible pour son histoire, l'animal finisse par accepter son impuissance et se résigner à son sort. Cet énorme et puissant pachyderme que nous voyons au cirque ne s'échappe pas, le pauvre, parce qu'il croit en être incapable. Il garde le souvenir gravé de l'impuissance qui fut la sienne après sa naissance. Et le pire, c'est que jamais il n'a sérieusement remis en question ce souvenir. Jamais, jamais il n'a tenté d'éprouver à nouveau sa force... "C'est ainsi Demian ! Nous sommes tous un peu comme l'éléphant du cirque : nous allons de par le monde attachés à des centaines de pieux qui nous retirent une partie de notre liberté. "Nous vivons avec l'idée que "nous ne pouvons pas" faire des tas de choses, pour la simple et bonne raison qu'une fois, il y a bien longtemps, quand nous étions petits, nous avons essayé et n'avons pas réussi." "Alors, nous avons fait la même chose que l'éléphant, et nous avons gravé ce message dans notre mémoire : je ne peux pas, je n'en suis pas capable et jamais je n'en serai capable. "Nous avons grandi en portant ce message que nous nous sommes imposé à nous-mêmes, et c'est pourquoi nous n'avons plus jamais essayé de nous libérer de ce pieu. Lorsque parfois, nous sentons nos fers et faisons sonner nos chaines, nous regardons le pieu du coin de l'oeil et pensons : J'EN SUIS INCAPABLE, JAMAIS JE N'EN SERAI CAPABLE. ...La seule façon pour toi de savoir si tu peux y arriver, c'est d'essayer à nouveau en y mettant tout ton coeur...". TOUT TON COEUR ! Ce matin, j'ai reçu un conte écrit par François DELIVRÉ.
C'est une personne qui m'inspire...Aussi, ai-je prêté attention à son écrit... Je me suis laissée imprégner de ses mots. J'ai vu où ils pouvaient me toucher... J'ai l'élan de vous partager ces quelques phrases. Qu'elles puissent aussi vous toucher, vous inspirer. Je vous souhaite une très belle journée, emplie d'amour et de liberté. De pardon peut-être aussi... à l'autre et/ou à soi... Je viens de prendre le temps d'écouter une conférence avec Edgar Morin, Pablo Servigne, Jacques Blamont, Jean Marc Jancovici, Philippe Bihoux et Vincent Vignerot. Il est évoqué "l'effondrement de notre civilisation" qui disent-ils, "a déjà commencé".
Je me pose. J'écoute ce qui se vit en moi. J'écoute cette part en moi qui éprouve de la tristesse : elle aurait tant aimé que la situation soit autre. Et c'est cela en fait qui lui pose problème : s'attacher à vouloir autre chose que ce qui est. Mais, c'est tranquille dans cette tristesse. Non... pas un renoncement, plutôt... un accueil. Dans un autre espace, quelque chose dit "Ce qui est est. Il en est ainsi, dans l'instant". Les témoignages partagés par ces scientifiques/sociologue/anthropologue nous apportent des faits, une part de réalité. J'aspire à assumer le réel. Ce n'est pas toujours facile... Je continue d'écouter en moi. Il est un espace où se dit "Quand bien même, il ne resterait que peu de temps, je continue à remettre à la mer des étoiles échouées sur le sable, je continue à déposer la gouttelette d'eau sur la forêt en feu, comme le fait le colibri, je continue à "planter des arbres", quand bien même, cela semblerait inutile, dérisoire... Car, c'est la seule chose qui me fait ressentir la Vie, me faire sentir en vie. Audacieux ? Certainement.Mais allez dire à l'étoile remise à la mer que ce geste était inutile ! Comme l'évoque Edgar Morin dans cette conférence : "Épanouir mes aptitudes au sein d'une grande fraternité". Je me dis que notre humanité est comme notre vie humaine : tout tend à disparaitre et à se transformer. Nous y sommes sans cesse invités. Quelle que soit l'issue (qu'en sais-je au fond?), l'essentiel, pour moi, est de rester dans une présence où se vit à la fois la stabilité et l'instabilité. Une présence qui me permet de vivre l'émerveillement, (non de la mièvrerie mais le sensible à la vie), qui me donne un goût d'absolu et me fait toucher à l'espérance. Cette présence à ce qui vit, en mouvement permanent, qui me permet d'ETRE et D'AGIR en alignement. Même si, parfois, c'est difficile... En vérité. Jusqu'à ce que, arrivent un message d'amitié, une phrase, un mot, un livre, une fleur, une présence, une rencontre, un guide, un être inspirant. Sans forcément le savoir, ils m'encouragent... "Persévère", "Yallah", "Abandonne-toi mais n'abandonne pas". Je me pose la question : ai-je une autre solution ? Avons-nous d'autres solutions que celles d'être présent(e) et solidaire ? En même temps... "La Vie n'échappe-t-elle pas à la logique" ? "Voir que notre vie, même dans l'ici et maintenant et même lorsqu'elle est malmenée, contient une transcendance.. il y a bien plus, dans ma vie, que ce qui m'est donné de vivre au présent". Laurence Devillairs, auteure de "Un bonheur sans mesure. Petite philosophie de la vie en majuscule". Et vous, qu'en pensez-vous ? Quand avez-vous été audacieux(se) la dernière fois ? Sans forcément faire de bruit. Mais quoi qu'il en soit avec panache. Car il y a forcément du panache dans l'audace, même discrète... Quelles sont vos sources d'appui, de réconfort, d'encouragement ? Chacun(e) a de « bonnes raisons » (= légitimes, valables…) de penser ce qu’il pense, de dire ce qu’il dit, de faire ce qu’il fait et surtout de ressentir ce qu’il ressent...
Une enfance dans un environnement peu propice à l’épanouissement peut être un obstacle à l'expression pleine et entière de son être. Il est toutefois toujours possible de reprendre son destin en main, d'oser avancer et... se lancer - même si nous ne nous sentons pas toujours prêt(e). Mais nous n'avons pas à attendre d'être parfait pour ce faire. En effet, parfois, les peurs d'échouer (ou de réussir d'ailleurs), de décevoir, du rejet, la culpabilité... sont telles que nous ne savons plus ce que notre âme désire et nous sommes comme paralysé(e) devant, simplement, la vie. Nous nous mettons à procrastiner (remettre sans cesse au lendemain), à développer le perfectionnisme, à vouloir apprendre toujours plus... La première étape, indispensable à mes yeux, afin d'oser se risquer : accueillir et reconnaitre ce qui se vit en nous, dans une acceptation bienveillante et radicale (Un article sur le sujet à venir) ! Nous pouvons aussi, afin de nous aider à mettre en lumière nos aspirations profondes et toucher à la motivation, nous inspirer du livre «Les 5 regrets des personnes en fin de vie». L'infirmière et écrivaine australienne Bronnie Wayre révèle ses observations sur les regrets les plus communs exprimés par les personnes en fin de vie qu'elle a accompagnées durant leurs derniers jours : " J'aurais aimé avoir eu le courage de vivre une vie fidèle à moi-même et non pas la vie que les autres attendaient de moi " ; " J’aurais aimé ne pas avoir travaillé si dur " ; " J’aurais aimé avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments " ; "J’aurais dû resté en contact avec mes amis " ; "J’aurais dû profiter plus de la vie et être plus heureux ". En prenant le temps de prendre le temps, comme en méditation, d'écouter les réponses, avec les sensations corporelles et les émotions associées, aux quelques questions que nous pourrions nous poser : "Quels sont les rêves que je souhaite réaliser pour n'avoir aucun regret à la fin de ma vie ? "Quels sont les bonheurs que j'aimerais avoir vécus durant mon existence ? "Que puis-je faire pour faire du temps qu'il me reste un allié dans la concrétisation de mes aspirations ? " Pour remettre l'Essentiel au centre de notre vie. Enfin, démarrons nos projets, concrétisons nos rêves, en nous donnant le temps, cet allié, de nous améliorer, de progresser, tout en avançant, pour devenir grand... "Subjectivement, c'est l'expérience de l'affect qui nous fait sentir vivant, vrai, authentique, ce qui nous permet d'être spontané, et ce qui nous donne du sens à nos vies", Diana Fosha.
Hier, toute à vivre le repos et la créativité qui s'en suit, j'ai partagé par ailleurs avec des personnes sur le chemin du changement.
Nous avons échangé entre autre sur la responsabilité que nous avons chacun, chacune sur notre bien-être, notre épanouissement et les conséquences que cela a sur notre environnement (familial, amical, professionnel, social, planète...). À un moment donné, j'ai senti une petite contraction en moi. Je me suis mise à l'écoute de cette sensation ; je sais qu'elle est une messagère, qu'une une part de moi tente de se faire entendre. Elle me dit : "A quoi bon tout cela ! Quand tu vois tout ce qu'il y a tant à faire ? ". J'entends... J'écoute son découragement, sa fatigue, sa tristesse, son impuissance, sa frustration, sa déception parfois à voir et entendre ce qu'il se passe (aussi) dans le monde... Elle vivait là le désenchantement. J'ai pris le temps de prendre le temps de lui offrir mon accueil. Elle est, elle aussi, une... étoile de mer... Elle avait besoin d'accueil, d'encouragement, de soutien, de réconfort.... ("de tendresse et de douceur, et d'ESPÉRANCE" me dit-elle en cet instant !) car oui, il est fatigant parfois pour elle ce long chemin, ce chemin d'une vie... Je lui offrais tout cela, le temps nécessaire pour elle. Et d'un coup, elle se relia, au delà de ses pensées du moment, à la foi, à la confiance et à l'amour qui se vit en elle. Il m'est revenu ensuite à l'esprit un conte que j'ai partagé à ce moment là à voix haute. Cela lui a fait du bien, et aussi, semble-t-il, aux personnes avec qui j'échangeais ! Je vous le livre aujourd'hui... comme une étoile que je remettrai à la mer... Belle journée à vous ! Cet homme cheminait, le front bas, sur la plage, le long de l'océan. De temps en temps il se penchait, il ramassait au bord des vagues, sur le sable, on ne savait quoi et le jetait au loin dans l'eau. Un promeneur qui l'observait vint à lui, il le salua, puis : - Que faites-vous ? lui dit-il. - Vous le voyez, répondit l'autre, je rends à l'océan des étoiles de mer. La marée les a amenées, elles sont restées là, sur le sable, et je dois les remettre à l'eau, sinon c'est sûr, elles vont mourir. Le promeneur, surpris, lui dit : - Des étoiles de mer, rien que sur cette plage, il y en a des milliers. Et le long des côtes du monde, combien de millions de ces bêtes, que vous ne pouvez pas sauver, s'échouent tous les jours sur le sable ? Mourir ainsi est leur destin, et vous n'y pouvez rien changer. L'homme ramassa une étoile, la tint un instant dans la main. - Oui, sans doute, murmura-t-il. Et la rejetant dans les vagues : - Mais pour elle, ça change tout. Henri Gougaud, Petits contes de sagesse pour temps turbulents. |
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