Will est surdoué, orphelin et asocial. Il a subi la violence, l'abandon. Il quitte avant d'être abandonné (mécanisme de défense). Pour fuir l’atrocité de son passé et la morosité de la réalité, il se réfugie dans les livres en particulier de mathématiques. Cela lui permet d’être plongé entièrement dans la réflexion et d’oublier ainsi ce qui se passe au fond de lui (autre mécanisme de défense). Après une énième bagarre, il risque la prison. Pour l'éviter, il doit suivre une psychothérapie. Après moultes psychothérapies infructueuses, il se retrouve face à Sean Maguire. Un bras de fer commence... jusqu'à ce que...
Cet extrait image à mes yeux la différence entre le savoir et la connaissance liée à l'expérience, le mental et l'émotion, la vulnérabilité et le contrôle et LA MESURE EN TOUTE CHOSE.
Je fais abstraction des "Tu"  car il y a un tel alignement dans les paroles que je ne peux qu'entendre le message "vis, vas et devient qui tu es..." derrière les paroles de Sean, figure paternelle d'autorité libératrice. 
Pour visionner l'extrait, cliquez sur la photo. Bon visionnage.

"Si je pouvais de nouveau vivre ma vie,
dans la prochaine je tâcherais de commettre plus d’erreurs.
Je ne chercherais pas à être aussi parfait, je me relaxerais plus.
Je serais plus bête que je ne l’ai été,
En fait je prendrais très peu de choses au sérieux.
Je mènerais une vie moins hygiénique.
Je courrais plus de risques,
Je voyagerais plus,
Je contemplerais plus de crépuscules,
J’escaladerais plus de montagnes, 
Je nagerais dans plus de rivières.
J’irais dans plus de lieux où je ne suis jamais allé,
Je mangerais plus de crèmes glacées et moins de fèves,
J’aurais plus de problèmes réels et moins d’imaginaires. 
J’ai été, moi, l’une de ces personnes qui vivent sagement et pleinement chaque minute de leur vie ;
Bien sûr, j’ai eu des moments de joie.
Mais si je pouvais revenir en arrière, j’essaierais de n’avoir que de bons moments. 
Au cas où vous ne le sauriez pas, c’est de cela qu’est faite la vie,
Seulement de moments ;
Ne laisse pas le présent t’échapper. 
...
Si je pouvais revivre ma vie, je voyagerais plus léger. 
Si je pouvais revivre ma vie
Je commencerais d’aller pieds nus au début du printemps
Et pieds nus je continuerais jusqu’au bout de l’automne.
Je ferais plus de tours de manège,
Je contemplerais plus d’aurores,
Et je jouerais avec plus d’enfants..."

La culpabilité est un sentiment parfois lourd à porter au point même de se gâcher la vie, de se saboter. Elle touche à notre confiance, notre image, notre amour de soi, bref... à notre estime de nous-même. 
Je constate que ce sentiment est aussi dicté (au delà du message que ce sentiment transporte) par la pensée, la vision que j'ai de "l'erreur". Je juge "l'erreur" (la faute?) et "moi" qui ait commis l'erreur.
Une des clés pour mieux traverser ce sentiment inhérent à l'humanité est de me questionner sur le regard que je porte sur "l'erreur", souvent connotée "faute".

J'ai écouté cette interview dans Sagesses Bouddhistes diffusée dimanche dernier, qui offre de mon point de vue un bel éclairage. Je la partage. Bon visionnage !
​Vidéo 
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