Au crépuscule, alors que je sortais mon compagnon à 4 pattes pour sa dernière promenade de la journée, j’ai aperçu deux lueurs qui scintillaient dans un petit jardin. J’ai senti une vague de chaleur et de paix envahir mon corps.

J’ai aussi songé alors à mon dernier billet publié sur ce blogue qui évoquait l’esseulement.et aux réflexions de Deb Dana, psychothérapeute, conférencière internationale et auteure spécialisée dans la théorie polyvagale et les traumatismes complexes.

Elle évoque l'importance des lueurs, comme elle les appelle, dans nos vies, qu'elles soient physiques ou métaphoriques. Ces lueurs symbolisent l'espoir, la sécurité et la connexion et ont un impact considérable sur notre système nerveux autonome.

Dans ce contexte, la lumière des photophores dans le jardin a pris une signification bien plus profonde pour moi qu’une « simple » clarté dans la nuit qui petit à petit étendait son voile sombre sur la journée.
Au delà du fait que j’avais conscience de la sensation de détente et de douceur dans mon corps, elles devenaient le  symbole d’un appel à la connexion humaine, un besoin de chaleur et de réconfort dans les moments d'obscurité. 🌟

La théorie polyvagale, développée par le Dr Stephen Porges, met en lumière comment notre système nerveux réagit à notre environnement et à nos interactions sociales. Les lueurs, symbolisant la sécurité et la chaleur, peuvent aider à activer notre système nerveux parasympathique qui favorise la relaxation et la régulation émotionnelle.
En apercevant ces lueurs, une personne peut ressentir une diminution de l'anxiété et une sensation de paix, ce qui favorise une réponse de calme dans le corps.


Les deux photophores ne sont pas seulement un geste que pose la dame qui habite la petite maison  pour elle-même : en les voyant briller, j'ai ressenti une connexion, une chaleur qui a illuminé mon cœur et m'a rappelé l'importance des petites choses dans la vie. Ces lumières m'ont encouragée à réfléchir à mes propres interactions, à la beauté des moments partagés, à la nécessité de tendre la main vers celles et ceux qui se sentent seuls. Et, parce que j’ai fait une pause, que j’ai apprécié ce moment durant une longue période, l’étincelle ’d’énergie vagale ventrale (détente, connexion, espace sécure) s’est transformée en joie profonde qui me régule encore lorsque j’écris ce post.

Ces photophores devenaient un symbole de l'espoir et de la communauté, me rappelant que même un simple acte de lumière peut avoir un impact profond sur les autres.
Dans un monde où l'esseulement peut souvent sembler accablant, il me parait essentiel de reconnaître et de célébrer ces petites lueurs qui nous unissent tous, et qui, dans nos vies bien agitées, peuvent passer complètement inaperçues 🌷.

🤩 Combien d'autres lumières scintillent autour de nous, invisibles, attendant d'être remarquées ? 🌙 Combien de personnes, comme cette dame, allument des photophores dans leur vie, cherchant des connexions humaines dans un monde qui peut paraître distant ?

🥰 Et vous, avez-vous récemment remarqué une lueur dans votre vie ou celle des autres ? Peut-être un geste de gentillesse, une conversation inattendue ou même un simple sourire ? 🤔

Je vous invite à une expérience. Soyez gentiment à l’affût  au cours de la journée, repérez vos lueurs et faites une pause pour les apprécier. Observez ensuite ce qui se vit dans votre corps.
🍀 Et comment faites-vous pour illuminer votre vie et la vie des autres ? 💖

​N'oublions jamais que, même dans l'obscurité, il y a toujours des lueurs qui nous rappellent l'importance de la connexion et de la compassion.
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« Ce n'est pas trop dur, la solitude ? Comment fais-tu pour voyager seule dans ton camping-car ?  » Cette question revient souvent lorsque je partage mes aventures sur la route. En toute honnêteté, il y a des moments où je ressens un certain isolement, surtout quand je suis loin des gens que j’aime. C'est un sentiment d'éloignement qui peut peser lourd sur mon cœur. Cependant, la solitude se révèle aussi être une précieuse alliée. C'est un espace où je peux me ressourcer, réfléchir et explorer ma créativité. Mais parfois, ce qui est le plus difficile à vivre, c'est ce sentiment d'esseulement, ce manque de connexions authentiques qui me laisse comme un goût amer.
Voyager ainsi est un équilibre délicat entre la liberté que cela m’apporte et le besoin naturel d’interaction humaine.
Ces questions me donnent l’occasion d’évoquer la distinction entre l’isolement, la solitude et l’esseulement.
L'isolement fait référence à une séparation physique ou sociale des autres, qu’elle soit choisie, comme le fait de s’éloigner pour se retrouver, ou imposée, comme lors de périodes de confinement ou d’éloignement géographique.
La solitude, quant à elle, est l’état d’être seul, un état qui peut être ressenti de manière positive ou négative. Certaines personnes, comme c'est mon cas recherchent des moments de solitude pour se reconnecter à elles-mêmes, et ces instants peuvent devenir des expériences enrichissantes lorsque nous nous sentons en paix avec nous-mêmes.
Le sentiment d’être esseulé, en revanche, évoque des émotions liées au rejet, à la perte ou à l'abandon. C'est un état émotionnel plus profond, souvent associé à un désir de connexion qui n'est pas satisfait même quand nous nous trouvons parfois entourés de gens. Cela crée une vulnérabilité intense, un sentiment de tristesse inexprimable et un besoin urgent de rétablir des liens significatifs. C'est une expérience complexe que je ressens parfois sur la route, et je prévois d’en parler davantage dans un futur article, tant il mérite d’être exploré.

Distinguer ces états est crucial pour plusieurs raisons. Cela nous aide d’abord à mieux comprendre nos émotions. Chacun de ces états évoque des expériences différentes. Savoir si nous nous sentons isolé, seul ou esseulé nous permet d’identifier nos besoins émotionnels spécifiques et d’y répondre de manière appropriée.

Cela nous permet aussi de développer des stratégies adaptées. Par exemple, si je me sens esseulée, je cherche à me reconnecter avec des amis ou à établir de nouvelles rencontres. En revanche, si je choisis une solitude ressourçante, je m’efforce d’en profiter pour me recentrer et recharger mes batteries.

La compréhension de ces nuances est également essentielle pour prévenir les problèmes de santé mentale. La confusion entre ces termes peut mener à des malentendus sur notre état mental. Un sentiment d'esseulement prolongé, par exemple, peut contribuer à des problèmes comme la dépression ou l'anxiété. En identifiant clairement ce que nous ressentons, il devient plus facile de demander de l'aide si nécessaire.

Enfin, faire la distinction entre l’isolement, la solitude et l’esseulement enrichit notre vie quotidienne. Cela nous donne le pouvoir de naviguer entre les moments de connexion sociale et ceux de solitude, favorisant ainsi un équilibre qui nourrit notre bien-être global.

Que ce soit pour explorer l’esseulement ressenti ou pour apprendre à apprécier les moments de solitude, je peux en tant que coach ou psycho-praticienne, vous accompagner afin de mieux vivre vos émotions.
Mon approche vise à renforcer votre bien-être émotionnel et à vous permettre de créer des connexions authentiques, tant avec vous-même qu’avec les autres. 
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Et vous, comment traversez-vous ces états dans votre vie ?
Que ce soit en camping-car ou dans d'autres circonstances, j’aimerais beaucoup lire vos réflexions et vos expériences. Partagez vos pensées dans les commentaires si vous le souhaitez !

Aujourd’hui, je ressens l'envie d’explorer le Danemark, après avoir écouté la réponse d'un vanlifer à ma question : "Quel est le voyage dont vous avez le plus de beaux souvenirs ?" J'ai écouté comment cela vibrait en lui quand il m"a répondu et cela m'a fait vibrer. J'ai regardé sur Internet et j'ai découvert des paysages enchanteurs et une ambiance qui semble chaleureuse.

En même temps, alors que je rêve de ces découvertes, je sens une fébrilité d’appréhension monter des  tréfonds de moi. Des parts de moi tremblent. Que faire face à ces émotions ?

Plutôt que de les ignorer, je décide de m'asseoir là, juste là, sur la marche de la cuisine de mon camping-car. Je prends la décision de cesser de m'activer, comme pour les éviter.
Je contacte en moi un espace sécure - je porte attention à mes fesses sur le parquet, les pieds bien ancrés au sol, je regarde autour de moi et j'accueille ces sensations ce qui me traversent.

Je dis "Oui" à ce qui est.

Je ferme les yeux, je me laisse vivre ces sensations. Pas très confortables, je l'avoue...  J'entends à travers elles, j'écoute attentivement en laissant venir ce qui vient, ce que ces parts de moi, en quête d’attention, souhaitent exprimer.
Je découvre que ces parts appartiennent à ma petite fille intérieure. Celle qui s'est sentie longtemps esseulée donc insécure. Car en effet, je peux avoir la peur d'être face à l'inconnu mais j'entends aussi le reflet de blessures du passé.

Avec tendresse, je lui ouvre mes bras.  
Elle y court, s'y réfugie, se relâche, se détend, et dans un souffle de gratitude, avant même de lui demander ce que je peux lui offrir, elle me dit : "MERCI D'ËTRE LÀ POUR MOI".
Elle pleure le chagrin qu'elle a tout au fond d'elle. Je lui offre tout l'espace et le temps qui lui sont nécessaires.

Ce moment est si précieux, une véritable célébration de notre connexion que j'en ai les larmes aux yeux..
Je lui rappelle l'engagement que j'ai pris un jour pour elle : "À PARTIR DE MAINTENANT, JE SERAI TOUJOURS LÀ POUR TOI"

Elle savoure ce moment de réconfort, blottie contre moi.
Les larmes qui coulent sur ma joue : des larmes de joie et de libération, à la fois les siennes et à la fois les miennes. 

Et vous, avez-vous déjà pris le temps d’accueillir vos émotions ? Que diriez-vous de faire de même ?
Chaque étape de ce voyage intérieur est une occasion de connaitre ses peurs et ses besoins.
Je suis là afin de vous accompagner dans cette exploration si vous avez quelques difficultés à le faire seul.e. 
ou si vous souhaitez découvrir comment accueillir vos émotions et vous reconnecter à votre essence.
​Ensemble, nous pourrons créer un espace sécure où vous épanouir.